Cyber harcèlement (1)
Le cyber harcèlement touche de plus en plus de monde et notamment les jeunes.
Pour faire simple, c’est du harcèlement en ligne. Contrairement au harcèlement classique, les harceleurs utilisent Internet pour mener la vie dure à une victime. Les conséquences psychologiques subies par la victime peuvent être graves, elles mènent parfois au suicide de la victime car les messages, les photos et les vidéos publiés sur Internet sont accessibles quasi indéfiniment.
Parmi les formes les plus sévères du cyber-harcèlement on trouve : le happy slapping (vidéo-lynchage), le revenge porn, le doxxing et le dénigrement.
- Le revenge porn : c’est-à-dire la diffusion d’image à caractère sexuel sans le consentement de la personne qui est présentée ;
- Le happy slapping ou vidéo-lynchage : cela consiste à filmer et diffuser sur les réseaux sociaux, sans le consentement de la victime, des agressions physiques ou des scènes intimes ;
- Le dénigrement : c’est la propagation de rumeurs visant à ruiner la réputation d’une personne/ les intimidations, insultes, moqueries, menaces, les incitations à la haine ; l’usurpation d’identité, le piratage de compte ;
- Le doxxing : c’est-à-dire la divulgation d’informations sur l’identité ou la vie privée d’une personne sans son consentement et dans l’optique de lui nuire.
- Les propos diffamatoires et discriminatoires : c’est-à-dire les propos humiliants, agressifs, injurieux ;
Parents et professionnels de l’éducation doivent être attentifs et susciter la discussion avec les jeunes mais de manière naturelle, sans culpabiliser ni moraliser a priori. Aborder par exemple le sujet en parlant d’expériences de harcèlement entre adultes, dans un autre contexte que l’école, et permettre ainsi aux enfants de se sentir en confiance et d’en parler librement à leur tour.